🔧 Une gouvernance fondée sur la rupture
Ce plan, fruit d’un travail coordonné entre le chef de l’État et son Premier ministre Ousmane Sonko, s’inscrit dans une logique de rupture avec les pratiques du passé. Le président a salué le réalisme et le chiffrage rigoureux du document, affirmant :
« Vous avez fait le choix de la rupture, et nous avons fait le choix de la vérité pour corriger les anomalies. »
Le plan vise à rétablir une gestion rigoureuse des finances publiques, tout en posant les fondations d’une gouvernance axée sur la transparence, la participation citoyenne et l'efficacité.
📊 Des mesures concrètes pour un impact immédiat
Parmi les principales annonces :
Réactivation du Comité national de la dette publique
Adoption de lois sur la transparence budgétaire
Rationalisation des dépenses publiques, avec la dissolution du HCCT et du CESE, réaffectant leurs budgets à l’éducation
Recrutement de 2 000 enseignants à partir des économies réalisées
Renforcement de la culture de reddition des comptes
Le président a illustré la gabegie passée en évoquant le cas d’un immeuble acquis en 2014 mais pour lequel l’État a continué à payer un loyer annuel de 3 milliards FCFA jusqu’en 2024.
🧭 Un patriotisme économique assumé
Dans son discours, le président Diomaye Faye a insisté sur la nécessité de compter d’abord sur les Sénégalais eux-mêmes pour bâtir l’avenir du pays :
« Ce sont les filles et fils de ces pays que nous envions qui les ont bâtis. Nous pouvons le faire aussi. »
Il a salué l’exemple du jeune élève Pape Natango Mbaye, symbole du potentiel sénégalais, et rappelé que la jeunesse reste la première richesse du pays.
🤝 Gouvernance participative et inclusive
Le Président a réaffirmé sa volonté d’une gouvernance ouverte et participative :
« Ce que nous envisageons de faire ne se fera pas sans vous. Il se fera pour vous, avec vous. »
Des États généraux et assises nationales sont prévus pour associer toutes les forces vives de la nation dans la construction d’un nouveau modèle de développement.
🔚 Une vision claire et une marche engagée
La conclusion du président sonne comme un appel à la persévérance :
« Nous sommes en mesure de redresser la situation, et nous avons déjà commencé à le faire. Il n’y a qu’à poursuivre et à consolider les efforts en cours. »