Les écoles, commerces, marchés et transports en commun restent fermés. Une marche prévue le 7 novembre a été interdite par les autorités, mais les habitants se sont rassemblés dans une salle commune pour exprimer leur colère et leur peur. « Nous sommes ici pour dire assez ! Nous voulons pousser les autorités à prendre leurs responsabilités », affirme Junio Kathaka, habitant d’Oicha.
La société civile réclame aussi le remplacement de certains responsables dans l’administration locale et la police, accusés d’inaction et d’incompétence. Les habitants dénoncent une situation où « tout le monde a peur d’être chez soi, peur d’aller aux champs ».
Cependant, cette grève perturbe considérablement le quotidien des habitants. Julie Kahindo, commerçante locale, explique que ses produits périssables se perdent : « Maintenant, mes tomates sont pourries, une grande quantité sera jetée. »
Certains acteurs, comme l’avocat Fidèle Andera de l’ONG Ubuntu Panafrica, estiment que la solution passe par le renforcement de l’armée et de la police : « Si nous recrutons plus de jeunes dans l’armée et la police, l’État aura plus de forces disponibles. »
Depuis 2014, la région de Beni est régulièrement victime des violences des groupes armés, malgré la mise en place d’un état de siège en mai 2021 dans le Nord-Kivu et l’Ituri, qui n’a pas permis de rétablir la sécurité.
La société civile réclame aussi le remplacement de certains responsables dans l’administration locale et la police, accusés d’inaction et d’incompétence. Les habitants dénoncent une situation où « tout le monde a peur d’être chez soi, peur d’aller aux champs ».
Cependant, cette grève perturbe considérablement le quotidien des habitants. Julie Kahindo, commerçante locale, explique que ses produits périssables se perdent : « Maintenant, mes tomates sont pourries, une grande quantité sera jetée. »
Certains acteurs, comme l’avocat Fidèle Andera de l’ONG Ubuntu Panafrica, estiment que la solution passe par le renforcement de l’armée et de la police : « Si nous recrutons plus de jeunes dans l’armée et la police, l’État aura plus de forces disponibles. »
Depuis 2014, la région de Beni est régulièrement victime des violences des groupes armés, malgré la mise en place d’un état de siège en mai 2021 dans le Nord-Kivu et l’Ituri, qui n’a pas permis de rétablir la sécurité.