« Peut-on sérieusement croire à un plan de redressement économique que seul le Premier ministre brandit, pendant que le Président de la République et les ministres en charge de l'Économie et des Finances détournent le regard, comme si le sujet les embarrassait plus qu’il ne les engageait ? »
Selon lui, le régime actuel avait promis la rupture, mais « peine à faire entendre une voix cohérente. » Il estime que le plan de Sonko ressemble davantage à un « bavardage personnel » qu’à une réelle stratégie gouvernementale, une initiative isolée qui manque d’orchestration collective :
« Un solo sans orchestre, sans harmonie, sans cap », ironise-t-il.
Papa Malick Ndour se montre également sceptique quant à l’avenir de ce plan :
« Il risque fort de finir dans le grand tiroir des illusions abandonnées, aux côtés du défunt agenda de transformation systémique et du document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle, voté dans l’indifférence générale du peuple. »
Il dit attendre de voir ce « fameux plan » en espérant que l’appel à la mobilisation populaire qui l’accompagne ne connaisse pas le même sort que celui autour du rapport de la Cour des comptes, resté selon lui sans suite concrète.
L’ancien ministre en a profité pour réitérer son soutien au chroniqueur Badara Gadiaga, en détention prolongée à la Division spéciale de la cybersécurité (DSC), dénonçant ce qu’il qualifie de dérive autoritaire.