Selon lui, le Parquet aurait agi en “milice à la solde du pouvoir fasciste de Pastef”, après l’avoir fait condamner à 15 jours de prison ferme. Diakhaté affirme avoir simplement dénoncé « la clochardisation de la République », et considère que cette condamnation est une insulte au protocole républicain et à la liberté d’opinion.
Un message politique tranchant
« Si cette condamnation vise à me priver d’un droit constitutionnel de critiquer les médiocres qui gouvernent le Sénégal, c’est peine perdue », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter dans un ton ferme : « Tant que les tenants du pouvoir actuel continuent à balafrer la République, je les dénoncerai et les combattrai sans gants. »
Remerciements et rendez-vous politique
Moustapha Diakhaté a tenu à remercier ses avocats, Mes El Hadj Amadou Sall, El Hadji Diouf, Antoine Mbengue et Oumar Youm, saluant leur professionnalisme et leur engagement « républicain ». Il a aussi exprimé sa gratitude envers sa famille, ses proches et « toutes celles et ceux qui partagent [son] combat contre la vermine Pastef ».
Enfin, il a donné rendez-vous au 6 août prochain pour une conférence de presse, où il compte, selon ses dires, approfondir ses révélations et exposer davantage ses positions.