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Une menace régionale qui concerne tous les pays
« Nous sommes tous, d’une manière ou d’une autre, sous la menace », a déclaré Ousmane Sonko, ajoutant que les groupes terroristes « n’ont pas d’amis ». Il a rappelé que certains pays qui ont auparavant servi de refuge ou de base logistique à ces groupes sont aujourd’hui eux-mêmes des cibles. « Le Sénégal est également menacé par ce phénomène », a-t-il insisté.
Le Premier ministre a tenu à exprimer la solidarité du Sénégal envers les pays touchés, notamment le Burkina Faso, qu’il a salué pour sa résilience face à « une menace asymétrique extrêmement difficile à affronter ». Il a également adressé ses condoléances aux victimes civiles et militaires du terrorisme dans la région.
Une critique de l’inaction de la CEDEAO
Ousmane Sonko a dénoncé la lenteur des réactions de la CEDEAO face à la menace terroriste. Il a pointé du doigt l’inefficacité de la force d’intervention en attente, pourtant dotée de moyens, mais qui reste inactive :
« Quand il y a une crise politique, la CEDEAO réagit très rapidement. Mais face à une menace sécuritaire grave, comme celle du terrorisme, on constate une inertie. »
Il a également évoqué les troubles politiques au Sénégal durant lesquels, selon lui, la CEDEAO est restée silencieuse :
« Quand on était martyrisés, emprisonnés, la CEDEAO ne s’est pas exprimée. Mais il suffit d’un coup d’État pour qu’elle réagisse rapidement. »
Appel à une solidarité régionale effective
Pour Ousmane Sonko, la lutte contre le terrorisme ne peut être efficace que si tous les pays de la région agissent collectivement. Il a lancé un appel à ne pas attendre d’être directement frappé pour agir, en évoquant également la situation du Nigeria, confronté depuis de longues années à l’insurrection de groupes jihadistes.