Par correspondance, le ministre a invité le procureur près la Cour d’appel de Dakar à ouvrir une enquête sur cette période, rappelant que certains faits pourraient revêtir les contours de crimes contre l’humanité. Toutefois, il souligne que la justice devait attendre les clarifications liées à la réforme de la loi d’amnistie avant d’initier des poursuites, afin de garantir la légalité des procédures.
Priorité à la légalité et à la rigueur
Selon Ousmane Diagne, l’objectif est d’éviter toute situation pouvant justifier l’annulation des procédures pour vice de forme. Il a rappelé aux procureurs :
« On ne peut pas se permettre de diriger de tels dossiers, que ce soit dans le cadre de ces événements ou de la reddition des comptes, et commettre des erreurs de forme qui pourraient conduire à une relaxe ou une décision défavorable. »
Le ministre insiste sur la nécessité que ces dossiers aboutissent et permettent l’arrestation de toute personne responsable des faits, tout en respectant la légalité et la rigueur dans la conduite des enquêtes.