Le milliardaire nigérian Aliko Dangote, figure incontournable du monde des affaires en Afrique, amorce une transition stratégique en impliquant progressivement ses trois filles dans la gestion de son vaste empire industriel. Une décision qui s’inscrit clairement dans une logique de succession et de pérennisation de l’héritage familial.
Selon Bloomberg, la fortune de Dangote s’élevait à 28,5 milliards de dollars au 28 juillet 2025, faisant de lui l’homme le plus riche du continent africain. À 68 ans, le fondateur du groupe Dangote commence à se retirer de plusieurs conseils d’administration où il occupait des fonctions clés.
En juin dernier, il a quitté la présidence de Dangote Sugar Refinery, une de ses filiales majeures. Ce départ, discret mais symbolique, marque une étape dans le processus de transmission qui semble s’accélérer.
Les trois filles de l’homme d’affaires, longtemps restées à l’écart de l’exposition médiatique, sont désormais de plus en plus visibles dans les sphères décisionnelles du groupe. Leur montée en puissance est perçue comme un signal fort de préparation à la relève, mais également comme une volonté d’assurer la continuité à travers une gouvernance familiale.
Dans un contexte où les dynasties économiques africaines cherchent à s’ancrer dans la durée, cette manœuvre de Dangote illustre une vision stratégique de long terme, mêlant responsabilité, transmission et modernisation des structures.