Le Nigeria a accordé l’asile politique à Fernando Dias, candidat à la présidentielle du 23 novembre 2025 en Guinée-Bissau et adversaire du président sortant Umaro Sissoco Embalo, renversé trois jours après le scrutin par un coup d’État militaire. L’annonce a été faite lundi 1ᵉʳ décembre par le ministère des Affaires étrangères nigérian.
Dias avait revendiqué sa victoire le 27 novembre et accusé Embalo d’avoir orchestré le putsch qui a interrompu le processus électoral, la veille de la publication des résultats provisoires. Le jour du coup d’État, il a échappé à une arrestation lors d’une attaque de son siège de campagne à Bissau et a ensuite pu se mettre en sécurité.
Le porte-parole du ministère nigérian, Alkasim Abdulkadir, a souligné que cette décision s’inscrivait dans un objectif de désescalade et de promotion de la stabilité régionale, rappelant le rôle historique du Nigeria comme force de stabilisation en Afrique de l’Ouest.
Parallèlement, Umaro Sissoco Embalo, brièvement arrêté par les militaires, s’est réfugié au Sénégal avant de rejoindre Brazzaville, en République du Congo.
Lundi, une délégation de la CEDEAO, dirigée par le président en exercice Julius Maada Bio, a rencontré les militaires au pouvoir à Bissau. Le ministre sierra-léonais des Affaires étrangères, Alhaji Musa Timothy Kabba, a déclaré que les discussions avaient été « productives » et que l’organisation régionale demandait le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et la reprise du processus électoral.
Joao Bernardo Vieira, ministre des Affaires étrangères nommé par la junte, a salué la rencontre et promis de poursuivre les discussions pour trouver une solution rapide. Depuis le putsch, la CEDEAO a suspendu la Guinée-Bissau de tous ses organes décisionnels.
Dias avait revendiqué sa victoire le 27 novembre et accusé Embalo d’avoir orchestré le putsch qui a interrompu le processus électoral, la veille de la publication des résultats provisoires. Le jour du coup d’État, il a échappé à une arrestation lors d’une attaque de son siège de campagne à Bissau et a ensuite pu se mettre en sécurité.
Le porte-parole du ministère nigérian, Alkasim Abdulkadir, a souligné que cette décision s’inscrivait dans un objectif de désescalade et de promotion de la stabilité régionale, rappelant le rôle historique du Nigeria comme force de stabilisation en Afrique de l’Ouest.
Parallèlement, Umaro Sissoco Embalo, brièvement arrêté par les militaires, s’est réfugié au Sénégal avant de rejoindre Brazzaville, en République du Congo.
Lundi, une délégation de la CEDEAO, dirigée par le président en exercice Julius Maada Bio, a rencontré les militaires au pouvoir à Bissau. Le ministre sierra-léonais des Affaires étrangères, Alhaji Musa Timothy Kabba, a déclaré que les discussions avaient été « productives » et que l’organisation régionale demandait le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et la reprise du processus électoral.
Joao Bernardo Vieira, ministre des Affaires étrangères nommé par la junte, a salué la rencontre et promis de poursuivre les discussions pour trouver une solution rapide. Depuis le putsch, la CEDEAO a suspendu la Guinée-Bissau de tous ses organes décisionnels.