Une posture directement liée au soutien militaire et diplomatique de Paris envers l’Ukraine depuis l’invasion russe.
« C’est Vladimir Poutine lui-même qui l’a affirmé, » a précisé le général Burkhard lors d’une conférence de presse rare, à deux jours d’annonces stratégiques d’Emmanuel Macron sur la défense nationale.
Selon lui, la France n’est pas menacée d’une attaque directe sur son territoire, mais doit se préparer à affronter une intensification des actions hybrides : cyberattaques, campagnes de désinformation, espionnage, sabotage d’infrastructures, voire actions dans l’espace via des satellites russes.
Dans le domaine maritime, les sous-marins russes sont régulièrement repérés en Atlantique Nord et parfois en Méditerranée. Des « frictions » sont aussi fréquentes dans les airs, y compris au-dessus de la Syrie ou en mer Noire.
Au chapitre africain, Thierry Burkhard a réaffirmé la volonté française de « reconfigurer » sa présence militaire : « Nous passons d’une présence permanente à une relation équilibrée avec les États africains, après les fermetures de bases. »
Entre tensions internationales et repositionnement stratégique, Paris veut préserver son autonomie militaire tout en restant un acteur clé du jeu global.