Selon Dr Niang, « le secteur pharmaceutique sénégalais se porte bien », grâce à un encadrement légal solide et à des professionnels compétents présents dans toutes les branches : officines, hôpitaux, laboratoires, distribution, industrie, enseignement et recherche. Toutefois, elle alerte sur des contraintes structurelles.
La première préoccupation concerne l’emploi des jeunes diplômés. Chaque année, un nombre croissant de pharmaciens sort des universités publiques et privées, sans que les offres d’embauche suivent le rythme. « Notre ministère de tutelle doit penser à un recrutement plus conséquent des jeunes pharmaciens pour garantir la sécurité du médicament et celle des patients », plaide-t-elle.
En matière de couverture pharmaceutique, Dr Niang souligne la bonne répartition des officines et dépôts légaux, même dans les zones reculées, mais dénonce l’expansion des dépôts illégaux et du marché parallèle des médicaments. Elle appelle à l’application stricte de la loi contre l’exercice illégal de la pharmacie.
Autre enjeu stratégique : l’extrême dépendance du pays vis-à-vis de l’extérieur. « Le Sénégal importe 95 % de ses médicaments. Un pays qui importe autant n’est pas en sécurité », prévient-elle, invitant à développer une industrie pharmaceutique locale capable de répondre aux besoins nationaux.
Pour Dr Niang, la lutte contre les faux médicaments et l’appui à l’emploi des jeunes pharmaciens sont des priorités afin de renforcer la sécurité sanitaire du pays.
            La première préoccupation concerne l’emploi des jeunes diplômés. Chaque année, un nombre croissant de pharmaciens sort des universités publiques et privées, sans que les offres d’embauche suivent le rythme. « Notre ministère de tutelle doit penser à un recrutement plus conséquent des jeunes pharmaciens pour garantir la sécurité du médicament et celle des patients », plaide-t-elle.
En matière de couverture pharmaceutique, Dr Niang souligne la bonne répartition des officines et dépôts légaux, même dans les zones reculées, mais dénonce l’expansion des dépôts illégaux et du marché parallèle des médicaments. Elle appelle à l’application stricte de la loi contre l’exercice illégal de la pharmacie.
Autre enjeu stratégique : l’extrême dépendance du pays vis-à-vis de l’extérieur. « Le Sénégal importe 95 % de ses médicaments. Un pays qui importe autant n’est pas en sécurité », prévient-elle, invitant à développer une industrie pharmaceutique locale capable de répondre aux besoins nationaux.
Pour Dr Niang, la lutte contre les faux médicaments et l’appui à l’emploi des jeunes pharmaciens sont des priorités afin de renforcer la sécurité sanitaire du pays.