Depuis le début de l’offensive israélienne le 13 juin, la nature des cibles iraniennes visées s’est diversifiée : du programme nucléaire aux infrastructures énergétiques, jusqu’aux bâtiments institutionnels. Des frappes ont touché le ministère iranien du Renseignement, le QG de la police à Téhéran, et les champs gaziers de South Pars.
Objectifs multiples
Selon les experts, Israël poursuit plusieurs objectifs :
Neutraliser le programme nucléaire.
Couper les sources logistiques qui alimentent les missiles balistiques.
Perturber la chaîne de commandement militaire.
Encourager un soulèvement interne contre le régime iranien.
La doctrine de la pieuvre
Cette approche fait écho à la "doctrine de la pieuvre", formulée en 2021 par Naftali Bennett, qui prône des frappes directes contre le régime iranien (la "tête") plutôt que contre ses alliés régionaux (les "tentacules").
Une stratégie à haut risque
Mais cette escalade est périlleuse : Israël pourrait pousser l’Iran à une réaction militaire majeure. Une intensification du conflit pourrait se solder par une guerre ouverte, avec des pertes civiles des deux côtés, et une instabilité accrue dans toute la région.
Benjamin Netanyahu joue une carte dangereuse : soit il parvient à fragiliser durablement le régime iranien, soit il s’expose à un retour de flamme régional qui pourrait lui coûter cher politiquement.