Dans un village situé sur l’autoroute reliant Téhéran à Mazandéran, les files de voitures ne cessent de s’allonger. Parmi les automobilistes, Armin, un Téhéranais ayant fui les bombardements, raconte :
« Des villageois sont sortis de chez eux pour distribuer de l’eau aux familles coincées dans leurs voitures. Certains ont même proposé des nuitées gratuites aux plus vulnérables. »
Cet élan de solidarité populaire témoigne d’un instinct collectif de résilience, malgré les appels internationaux restés sans effet. La population civile, livrée à elle-même, s’organise face aux frappes et à l’incertitude croissante.
Dans un contexte de tensions géopolitiques extrêmes, les Iraniens redonnent un visage humain à une guerre aux lourdes conséquences.