Les quartiers d’Arafat et de la Cité Millionnaire sont particulièrement touchés. La rue 6, devant le commissariat de police, illustre bien la situation : pour accéder aux locaux, il faut enjamber des eaux pestilentielles stagnantes. Autour, de nombreux petits commerces vendent beignets, cacahuètes, pastèques, café, fondé et couscous dans des conditions d’hygiène très préoccupantes.
Témoignages de commerçants impactés
Alioune Yaya, propriétaire d’une gargote proche d’un égout, confie :
« C’est très difficile pour nous. Cela fait des années que je suis ici, mais cette situation perdure. Elle fait fuir les clients et réduit considérablement notre chiffre d’affaires. »
Djiby Thiam, maître-tailleur, déplore également l’odeur insupportable :
« L’odeur est insupportable. Nous espérons une solution définitive, même si nous savons que ce n’est pas simple. Les gens commencent à s’inquiéter pour leur santé. »
Une insalubrité généralisée et ses conséquences
Le problème ne se limite pas à un secteur précis. Partout à Grand Yoff, le commerce de rue se développe malgré l’environnement dégradé. Mamour Diallo, vendeur de café, regrette la baisse de fréquentation :
« Avant, il y avait toujours beaucoup de clients ici. Aujourd’hui, vous voyez bien qu’il n’y a presque personne. Et en plus, c’est dangereux pour notre santé. »
Appel urgent à une solution durable
Les habitants de Grand Yoff demandent des mesures rapides pour restaurer l’assainissement, améliorer les conditions sanitaires et préserver la santé publique ainsi que l’économie locale. Ce fléau olfactif et sanitaire impacte lourdement la vie des commerçants et des riverains, soulignant l’urgence d’une intervention.