À l’issue d’une mission de deux semaines à Dakar, Edward Gemayel, chef de mission du FMI au Sénégal, a déclaré que « le cas du Sénégal, avec une dette cachée de cette importance, est inédit en Afrique », rapporte RFI. Les négociations, entamées en août dernier, peinent à aboutir en raison de la complexité du dossier et des exigences de transparence formulées par l’institution de Bretton Woods.
Le FMI a demandé au gouvernement sénégalais de mettre en œuvre des mesures correctrices avant tout nouvel engagement. Parmi celles-ci figurent la centralisation de la gestion de la dette au sein d’un seul ministère, ainsi que la publication des résultats de l’audit des arriérés. L’objectif est de restaurer la confiance des partenaires financiers et d’éviter la répétition de pratiques de dissimulation budgétaire.
Si le Fonds se veut prudent, estimant qu’il est rare qu’un accord soit conclu dès la première mission, la situation budgétaire de Dakar demeure préoccupante. En l’absence d’un appui financier du FMI, la pression sur les finances publiques s’accentue. L’agence Moody’s a déjà abaissé la note souveraine du Sénégal à trois reprises en un an, évoquant une dette publique estimée à 132 % du PIB et une trajectoire d’endettement jugée « inquiétante ».
Malgré tout, le FMI assure rester disposé à poursuivre le dialogue avec les autorités sénégalaises pour parvenir à un accord « dans les meilleurs délais », sans toutefois préciser de calendrier.
Le FMI a demandé au gouvernement sénégalais de mettre en œuvre des mesures correctrices avant tout nouvel engagement. Parmi celles-ci figurent la centralisation de la gestion de la dette au sein d’un seul ministère, ainsi que la publication des résultats de l’audit des arriérés. L’objectif est de restaurer la confiance des partenaires financiers et d’éviter la répétition de pratiques de dissimulation budgétaire.
Si le Fonds se veut prudent, estimant qu’il est rare qu’un accord soit conclu dès la première mission, la situation budgétaire de Dakar demeure préoccupante. En l’absence d’un appui financier du FMI, la pression sur les finances publiques s’accentue. L’agence Moody’s a déjà abaissé la note souveraine du Sénégal à trois reprises en un an, évoquant une dette publique estimée à 132 % du PIB et une trajectoire d’endettement jugée « inquiétante ».
Malgré tout, le FMI assure rester disposé à poursuivre le dialogue avec les autorités sénégalaises pour parvenir à un accord « dans les meilleurs délais », sans toutefois préciser de calendrier.