📉 Part de l’Afrique dans les exportations mondiales : en baisse
Selon le rapport, la part de l’Afrique dans le commerce mondial est passée de 3,5 % en 2009 à 3,3 % en 2024, tandis que le commerce intra-africain ne représente que 14,4 % du commerce formel. Une dépendance toujours forte à la demande extérieure et aux prix des matières premières.
📊 Une reprise modeste mais réelle
En 2024, l’Afrique a enregistré une croissance économique de 3,2 %, soutenue par des investissements publics, les prix élevés de matières premières (or, cacao, café) et les premières retombées de la ZLECAf. Le commerce intra-africain a rebondi de 12,4 % après une baisse l’année précédente.
🌐 Menaces extérieures et nouveaux modèles
L’économiste en chef d’Afreximbank, Dr Yemi Kale, souligne que la montée du protectionnisme, notamment aux États-Unis, provoque un ralentissement de la croissance mondiale et complique la coopération multilatérale. Le rapport met en avant la tendance au « friendshoring », qui pousse l’Afrique à revoir ses partenariats et à mieux s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales.
💰 Financer le commerce intra-africain
Pour stimuler les échanges, Afreximbank prévoit de doubler le financement intra-africain d’ici 2026, après avoir déjà décaissé 17,5 milliards USD en 2024. Le développement du système panafricain de paiement PAPSS, déjà connecté à une douzaine de banques centrales, réduit les coûts et renforce la souveraineté financière du continent.