-
Dattes, Dettes et Détournements : Un commerçant implique Marième Faye Sall et un ex-ministre dans une arnaque de 12 millions FCFA
-
Russie-Ukraine : Trump annonce un cessez-le-feu après son entretien téléphonique avec Poutine
-
Mission économique belge au Sénégal : l’OSD mobilise la diaspora pour le développement territorial et des partenariats durables
-
Sénégal-Mauritanie : vers un accord pour faciliter la résidence des Sénégalais
Les transferts de fonds des migrants constituent une source essentielle de devises pour de nombreuses économies africaines. Selon la Banque mondiale, ces envois représentent parfois jusqu’à 10 % du PIB de certains pays comme le Sénégal, le Nigeria ou le Mali.
Mais la nouvelle proposition de taxer les transferts d'argent internationaux pourrait provoquer une chute drastique des montants envoyés. Les frais supplémentaires risquent de décourager de nombreux expatriés d’utiliser les canaux officiels.
Un impact social et économique potentiellement grave
Les fonds envoyés par les diasporas servent souvent à financer la santé, l’éducation, le logement ou encore l’entrepreneuriat local. Une baisse de ces envois, conséquence directe de la taxe proposée, pourrait affaiblir la résilience des familles africaines, déjà exposées à une inflation croissante et à des crises économiques récurrentes.
Une réaction attendue des pays africains
Plusieurs organisations de défense des droits des migrants appellent à une mobilisation diplomatique des États africains auprès des autorités américaines. L’objectif est clair : protéger les transferts de fonds, qui jouent un rôle vital dans le développement local et dans la réduction de la pauvreté.