Une croissance tirée par les hydrocarbures et les industries extractives
Le moteur principal de cette performance réside dans la production pétrolière et gazière, notamment grâce au démarrage du champ de Sangomar, qui a produit 16,9 millions de barils en 2024 pour des revenus estimés à 595 milliards FCFA.
La production de zircon a progressé de 69,7 %, tandis que le gaz naturel, issu du projet conjoint avec la Mauritanie, a atteint 4,36 millions de Nm³. En revanche, l’or et les phosphates ont légèrement reculé, respectivement de 13,07 à 11,30 tonnes et de 1,4 %.
Une inflation maîtrisée et un déficit en amélioration
Avec une inflation limitée à 0,8 %, due à la baisse des prix des produits locaux (-1,1 %), l’économie sénégalaise confirme sa stabilité macroéconomique.
Le déficit courant est passé de 18,9 % à 12,5 % du PIB, illustrant une gestion plus rigoureuse des échanges extérieurs. Le taux d’investissement global a atteint 34 % du PIB, dont 27,4 % proviennent du secteur privé.
Des performances contrastées dans l’agriculture
Malgré un financement public de 120 milliards FCFA pour les intrants agricoles, la campagne 2024 a été marquée par des conditions climatiques difficiles.
La production céréalière a reculé de 11 %, à 2,31 millions de tonnes, couvrant 48 % des besoins. Le riz a atteint 946 209 tonnes, tandis que l’arachide a chuté à 795 585 tonnes.
En revanche, l’horticulture a progressé de 3 %, portée par les légumes, et l’élevage a connu une hausse notable, avec 316 654 tonnes de viande et 417 millions de litres de lait produits.
Relance du tourisme et essor du numérique
Le tourisme poursuit sa relance : 2,1 millions de visiteurs en 2024 ont généré 855 milliards FCFA de recettes.
Le numérique, lui, maintient sa dynamique avec un taux de pénétration mobile de 116,55 % et 21,2 abonnements haut débit pour 1 000 habitants.
Énergie et infrastructures : vers une modernisation accélérée
La puissance installée du pays atteint 1 903 MW, dont 28,8 % d’énergies renouvelables. L’accès à l’électricité s’élève à 86 %, avec 69,8 % en milieu rural.
Côté infrastructures, 35 km de routes ont été réalisés en 2024, et les grands projets de transport — BRT et TER Dakar-Diamniadio — sont désormais pleinement opérationnels.
Emploi et inclusion financière : des défis persistants
Malgré la création de 77 870 nouveaux contrats, le taux de chômage reste élevé à 21,3 %, particulièrement chez les jeunes et les femmes.
Les systèmes financiers décentralisés (SFD) comptent 4,5 millions de sociétaires, traduisant un taux de pénétration de 24,8 %.
En dépit des aléas climatiques et du ralentissement de certains secteurs, le rapport souligne la résilience de l’économie sénégalaise, tirée par les hydrocarbures, le numérique et la transition énergétique. Les autorités misent désormais sur les revenus pétroliers et gaziers pour accélérer les investissements dans l’agriculture, l’emploi et les infrastructures, consolidant la marche du Sénégal vers une croissance inclusive et durable.
Le moteur principal de cette performance réside dans la production pétrolière et gazière, notamment grâce au démarrage du champ de Sangomar, qui a produit 16,9 millions de barils en 2024 pour des revenus estimés à 595 milliards FCFA.
La production de zircon a progressé de 69,7 %, tandis que le gaz naturel, issu du projet conjoint avec la Mauritanie, a atteint 4,36 millions de Nm³. En revanche, l’or et les phosphates ont légèrement reculé, respectivement de 13,07 à 11,30 tonnes et de 1,4 %.
Une inflation maîtrisée et un déficit en amélioration
Avec une inflation limitée à 0,8 %, due à la baisse des prix des produits locaux (-1,1 %), l’économie sénégalaise confirme sa stabilité macroéconomique.
Le déficit courant est passé de 18,9 % à 12,5 % du PIB, illustrant une gestion plus rigoureuse des échanges extérieurs. Le taux d’investissement global a atteint 34 % du PIB, dont 27,4 % proviennent du secteur privé.
Des performances contrastées dans l’agriculture
Malgré un financement public de 120 milliards FCFA pour les intrants agricoles, la campagne 2024 a été marquée par des conditions climatiques difficiles.
La production céréalière a reculé de 11 %, à 2,31 millions de tonnes, couvrant 48 % des besoins. Le riz a atteint 946 209 tonnes, tandis que l’arachide a chuté à 795 585 tonnes.
En revanche, l’horticulture a progressé de 3 %, portée par les légumes, et l’élevage a connu une hausse notable, avec 316 654 tonnes de viande et 417 millions de litres de lait produits.
Relance du tourisme et essor du numérique
Le tourisme poursuit sa relance : 2,1 millions de visiteurs en 2024 ont généré 855 milliards FCFA de recettes.
Le numérique, lui, maintient sa dynamique avec un taux de pénétration mobile de 116,55 % et 21,2 abonnements haut débit pour 1 000 habitants.
Énergie et infrastructures : vers une modernisation accélérée
La puissance installée du pays atteint 1 903 MW, dont 28,8 % d’énergies renouvelables. L’accès à l’électricité s’élève à 86 %, avec 69,8 % en milieu rural.
Côté infrastructures, 35 km de routes ont été réalisés en 2024, et les grands projets de transport — BRT et TER Dakar-Diamniadio — sont désormais pleinement opérationnels.
Emploi et inclusion financière : des défis persistants
Malgré la création de 77 870 nouveaux contrats, le taux de chômage reste élevé à 21,3 %, particulièrement chez les jeunes et les femmes.
Les systèmes financiers décentralisés (SFD) comptent 4,5 millions de sociétaires, traduisant un taux de pénétration de 24,8 %.
En dépit des aléas climatiques et du ralentissement de certains secteurs, le rapport souligne la résilience de l’économie sénégalaise, tirée par les hydrocarbures, le numérique et la transition énergétique. Les autorités misent désormais sur les revenus pétroliers et gaziers pour accélérer les investissements dans l’agriculture, l’emploi et les infrastructures, consolidant la marche du Sénégal vers une croissance inclusive et durable.