Dans un communiqué ferme, le parti dénonce une instrumentalisation de l’appareil judiciaire à des fins de répression politique, qu’il qualifie de dérive autoritaire inacceptable. Cette réaction intervient suite à la convocation du chroniqueur Badara Gadiaga par la police.
« La liberté d’opinion et d’expression est un droit fondamental, au cœur de toute démocratie. Elle ne saurait être sacrifiée au profit du silence imposé », déclare le PDS.
Le parti appelle le président Bassirou Diomaye Faye à assumer ses responsabilités républicaines, et à mettre un terme immédiat à ces pratiques jugées contraires aux principes de l’État de droit. Le PDS exige également la libération de tous les prisonniers d’opinion.
Dans sa déclaration, le parti fondé par Me Abdoulaye Wade invite le gouvernement à se concentrer sur les véritables urgences du pays :
Inflation et cherté de la vie
Précarité sociale
Chômage des jeunes
Crise dans les secteurs de l’éducation et de la santé
Relance économique
Fidèle à son engagement pour les libertés démocratiques, le PDS apporte son plein soutien à Badara Gadiaga et réaffirme son attachement indéfectible aux droits fondamentaux et à la liberté d’expression, socle de la cohésion nationale.