L’Assemblée nationale a adopté le projet de budget 2026 du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, arrêté à 274,28 milliards FCFA en autorisations d’engagement et 217,27 milliards FCFA en crédits de paiement. Défendu par le ministre Ibrahima Sy, ce budget marque une nouvelle étape dans la transformation du système de santé sénégalais, avec un accent mis sur la prévention, la digitalisation, le renforcement du plateau technique et la réforme hospitalière.
Le budget s’articule autour de trois grands programmes. Le pilotage, la coordination et la gestion administrative bénéficient de 58,3 milliards FCFA. La prévention et la promotion de la santé sont dotées de 23,9 milliards FCFA. L’offre de soins de qualité concentre l’essentiel des ressources avec 191,97 milliards FCFA. Ces enveloppes couvrent les dépenses de personnel, l’acquisition de biens et services, les transferts courants ainsi que les investissements nécessaires à la modernisation durable du système sanitaire.
Le ministre Ibrahima Sy a mis en avant plusieurs réalisations enregistrées en 2024 et 2025, ainsi que les actions prévues en 2026. Il s’agit notamment de l’acquisition de six scanners, de la distribution de près d’une centaine d’ambulances depuis 2024, de l’achèvement de plusieurs chantiers hospitaliers dont l’hôpital de Tivaouane, prêt à ouvrir progressivement, de la mise en service de l’accélérateur de radiothérapie de l’hôpital Aristide Le Dantec, de l’avancée notable du centre national d’oncologie et du renforcement des laboratoires d’analyses médicales.
Le ministre a également annoncé des mesures pour corriger certains dysfonctionnements persistants, notamment l’ouverture prochaine du poste de santé de Liberté 2 et l’amélioration de la gouvernance de certaines structures sanitaires.
La transformation numérique du secteur progresse rapidement. Sur les 300 000 dossiers patients à informatiser, 73 % sont déjà réalisés. Cette digitalisation vise à renforcer la traçabilité des actes, améliorer les recettes hospitalières et renforcer la transparence dans la gestion.
Sur le plan réglementaire, plusieurs réformes sont en cours, dont la révision du Code de la Santé, l’actualisation de la carte sanitaire et la réforme hospitalière destinée à harmoniser les tarifs, améliorer la gouvernance et adapter les prestations aux besoins des populations.
Le ministre a aussi insisté sur l’importance d’une meilleure organisation de la médecine traditionnelle et du renforcement de la lutte contre les médicaments illicites. Entre 2024 et 2025, 4,2 milliards FCFA de faux médicaments ont été saisis grâce à une action conjointe avec les forces de sécurité.
De son côté, le ministre des Finances, Cheikh Diba, a souligné que les ressources publiques, malgré une hausse réelle de 38,6 milliards FCFA, demeurent insuffisantes face aux besoins croissants du secteur. Il a appelé à une implication accrue du secteur privé, estimant que près de 1 000 milliards FCFA pourraient être mobilisés si les conditions étaient réunies.
Il a enfin rassuré que la baisse apparente du budget résulte du transfert de certains programmes vers d’autres ministères, notamment ceux en charge de la protection sociale et des infrastructures, tout en précisant qu’un décret d’avance est en cours pour résorber les retards de paiement.
Le budget s’articule autour de trois grands programmes. Le pilotage, la coordination et la gestion administrative bénéficient de 58,3 milliards FCFA. La prévention et la promotion de la santé sont dotées de 23,9 milliards FCFA. L’offre de soins de qualité concentre l’essentiel des ressources avec 191,97 milliards FCFA. Ces enveloppes couvrent les dépenses de personnel, l’acquisition de biens et services, les transferts courants ainsi que les investissements nécessaires à la modernisation durable du système sanitaire.
Le ministre Ibrahima Sy a mis en avant plusieurs réalisations enregistrées en 2024 et 2025, ainsi que les actions prévues en 2026. Il s’agit notamment de l’acquisition de six scanners, de la distribution de près d’une centaine d’ambulances depuis 2024, de l’achèvement de plusieurs chantiers hospitaliers dont l’hôpital de Tivaouane, prêt à ouvrir progressivement, de la mise en service de l’accélérateur de radiothérapie de l’hôpital Aristide Le Dantec, de l’avancée notable du centre national d’oncologie et du renforcement des laboratoires d’analyses médicales.
Le ministre a également annoncé des mesures pour corriger certains dysfonctionnements persistants, notamment l’ouverture prochaine du poste de santé de Liberté 2 et l’amélioration de la gouvernance de certaines structures sanitaires.
La transformation numérique du secteur progresse rapidement. Sur les 300 000 dossiers patients à informatiser, 73 % sont déjà réalisés. Cette digitalisation vise à renforcer la traçabilité des actes, améliorer les recettes hospitalières et renforcer la transparence dans la gestion.
Sur le plan réglementaire, plusieurs réformes sont en cours, dont la révision du Code de la Santé, l’actualisation de la carte sanitaire et la réforme hospitalière destinée à harmoniser les tarifs, améliorer la gouvernance et adapter les prestations aux besoins des populations.
Le ministre a aussi insisté sur l’importance d’une meilleure organisation de la médecine traditionnelle et du renforcement de la lutte contre les médicaments illicites. Entre 2024 et 2025, 4,2 milliards FCFA de faux médicaments ont été saisis grâce à une action conjointe avec les forces de sécurité.
De son côté, le ministre des Finances, Cheikh Diba, a souligné que les ressources publiques, malgré une hausse réelle de 38,6 milliards FCFA, demeurent insuffisantes face aux besoins croissants du secteur. Il a appelé à une implication accrue du secteur privé, estimant que près de 1 000 milliards FCFA pourraient être mobilisés si les conditions étaient réunies.
Il a enfin rassuré que la baisse apparente du budget résulte du transfert de certains programmes vers d’autres ministères, notamment ceux en charge de la protection sociale et des infrastructures, tout en précisant qu’un décret d’avance est en cours pour résorber les retards de paiement.