Le ministre a précisé que les orientations budgétaires sont pleinement alignées sur l’Agenda 2050 du Sénégal, avec pour ambition de renforcer l’action climatique, la préservation des écosystèmes et la gouvernance environnementale.
Le budget se décline autour de cinq axes prioritaires : gestion durable des ressources naturelles, protection de la biodiversité, transition écologique, contrôle des pollutions et gouvernance environnementale. Abdourahmane Diouf a rappelé les avancées de 2025, notamment la lutte contre la déforestation, la gestion des aires protégées et la réduction des pollutions.
Concernant la qualité de l’air à Dakar, le ministre a reconnu la gravité du phénomène et indiqué qu’un travail conjoint est en cours avec le ministère des Transports, principal responsable des émissions. Les nuisances sonores relevant des activités économiques sont également suivies par le ministère, tandis que celles liées à l’ordre public relèvent d’autres autorités.
Pour les plans d’eau, une initiative avec le ministère de l’Hydraulique vise à cartographier les zones aquatiques et restaurer leurs fonctions écologiques. La Falémé, affluent stratégique du fleuve Sénégal, reste sous la gestion de l’OMVS et l’exploitation minière y est suspendue sur sa rive gauche.
Le ministère fait face à des contraintes économiques, notamment sur la régulation des petites unités de production d’eau en sachet. Un atelier national, prévu les 15 et 16 décembre 2025, cherchera à concilier exigences environnementales et enjeux économiques.
Sur le plan financier, la dette de la SONAGED, estimée à 22 milliards de FCFA, a été ramenée à 20,545 milliards fin 2024. Le gouvernement réfléchit à un nouveau modèle de financement incluant une contribution accrue des collectivités territoriales, tandis que le ministère des Finances s’engage à résorber les retards de salaires.
L’érosion côtière, qui affecte presque tout le littoral, demeure une urgence nationale. Le Sénégal mobilise des financements innovants au niveau international, notamment via le Fonds « pertes et dommages ».
Une Loi sur le Climat est en préparation, intégrant la taxe carbone, avec une approche adaptée aux réalités africaines, le continent ne représentant que moins de 4 % des émissions mondiales. Des programmes d’éducation à la citoyenneté écologique seront lancés pour sensibiliser le public.
Pour les parcs nationaux, le ministre préconise des partenariats public-privé afin de moderniser les infrastructures et valoriser les sites. Sur le plan international, le Sénégal se prépare à accueillir en 2027 le 6ᵉ Congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC6). Enfin, une version renforcée de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE+) sera prochainement introduite pour inciter les entreprises à soutenir davantage la protection de l’environnement.
Le budget se décline autour de cinq axes prioritaires : gestion durable des ressources naturelles, protection de la biodiversité, transition écologique, contrôle des pollutions et gouvernance environnementale. Abdourahmane Diouf a rappelé les avancées de 2025, notamment la lutte contre la déforestation, la gestion des aires protégées et la réduction des pollutions.
Concernant la qualité de l’air à Dakar, le ministre a reconnu la gravité du phénomène et indiqué qu’un travail conjoint est en cours avec le ministère des Transports, principal responsable des émissions. Les nuisances sonores relevant des activités économiques sont également suivies par le ministère, tandis que celles liées à l’ordre public relèvent d’autres autorités.
Pour les plans d’eau, une initiative avec le ministère de l’Hydraulique vise à cartographier les zones aquatiques et restaurer leurs fonctions écologiques. La Falémé, affluent stratégique du fleuve Sénégal, reste sous la gestion de l’OMVS et l’exploitation minière y est suspendue sur sa rive gauche.
Le ministère fait face à des contraintes économiques, notamment sur la régulation des petites unités de production d’eau en sachet. Un atelier national, prévu les 15 et 16 décembre 2025, cherchera à concilier exigences environnementales et enjeux économiques.
Sur le plan financier, la dette de la SONAGED, estimée à 22 milliards de FCFA, a été ramenée à 20,545 milliards fin 2024. Le gouvernement réfléchit à un nouveau modèle de financement incluant une contribution accrue des collectivités territoriales, tandis que le ministère des Finances s’engage à résorber les retards de salaires.
L’érosion côtière, qui affecte presque tout le littoral, demeure une urgence nationale. Le Sénégal mobilise des financements innovants au niveau international, notamment via le Fonds « pertes et dommages ».
Une Loi sur le Climat est en préparation, intégrant la taxe carbone, avec une approche adaptée aux réalités africaines, le continent ne représentant que moins de 4 % des émissions mondiales. Des programmes d’éducation à la citoyenneté écologique seront lancés pour sensibiliser le public.
Pour les parcs nationaux, le ministre préconise des partenariats public-privé afin de moderniser les infrastructures et valoriser les sites. Sur le plan international, le Sénégal se prépare à accueillir en 2027 le 6ᵉ Congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC6). Enfin, une version renforcée de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE+) sera prochainement introduite pour inciter les entreprises à soutenir davantage la protection de l’environnement.