Baccalauréat 2025 à Thiès : les filles largement majoritaires, toutes les conditions réunies pour un examen réussi

À Thiès, la session 2025 du Baccalauréat général a démarré sous de bons auspices. Avec une organisation rigoureuse et une sécurité bien assurée, les autorités se sont montrées confiantes quant au bon déroulement de l’examen. Fait marquant : les filles représentent plus de 61 % des candidats, une tendance croissante saluée par les autorités académiques.


Rédigé par Kamalenba le Jeudi 3 Juillet 2025 à 22:37

 

Ce mardi 1er juillet 2025, l’adjoint au Gouverneur de Thiès chargé des affaires administratives, Georges Faye, a conduit la traditionnelle tournée de supervision des centres d’examen, accompagné de Gana Sène, Inspecteur d’Académie de Thiès. Ils ont visité plusieurs centres, dont Saint Gabriel, Cp Cheikh Hamidou Kane et Cem Malick Sy.


Quelques chiffres clés de cette session :

Nombre total de candidats : 28 954

Garçons : 11 163 (38,55 %)

Filles : 17 791 (61,45 %)

Candidats du Bac technique : 192

Centres d’examen : 75 (dont 9 secondaires)

Jurys : 92

Surveillants mobilisés : 3 354

Correcteurs mobilisés : 1 739


Une organisation saluée
Georges Faye a exprimé sa satisfaction :

« Le dispositif est en place, les surveillants et correcteurs sont disponibles, les candidats sont ponctuels, tout se déroule sans couacs. »
Il a aussi souligné la collaboration des élèves concernant l’interdiction des téléphones et salué la réactivité du dispositif sécuritaire, avec des forces de l’ordre présentes dès 7h30.


Promotion des séries scientifiques toujours en retard
Malgré ce bon déroulement, l’adjoint au gouverneur a noté un retard persistant dans les séries scientifiques, appelant à « poursuivre les efforts pour attirer plus de jeunes vers les filières techniques et scientifiques ».


Une percée remarquable des filles
Gana Sène, Inspecteur d’Académie, a mis en avant la progression continue du taux de filles :

« En 2024, elles représentaient 59,35 %, aujourd’hui 61,45 %. C’est le fruit des efforts de l’État et de ses partenaires pour promouvoir l’éducation des filles. »
Il a toutefois appelé à un équilibre à long terme pour éviter de trop grands écarts avec les garçons.

 


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