Prévu initialement aux États-Unis, le stage de préparation de l’équipe nationale du Sénégal a dû être rapatrié au pays à cause du refus de visas à plusieurs joueuses. Le coach n’a pas caché sa frustration :
« Très déçus, mais il y a des choses que vous ne pouvez pas contrôler. [...] Le président Ousmane Sonko et la Fédération ont pris la bonne décision de tenir finalement le stage au Sénégal. »
Il a tenu à saluer l’implication des autorités sportives et gouvernementales pour avoir rapidement trouvé une solution.
🚫 Trois absences majeures liées à la politique migratoire
Sabou Guèye, Fatou Faye Sané et Ndèye Khady Lèye, étudiantes aux États-Unis, ont renoncé à rejoindre la sélection nationale par crainte pour leur avenir universitaire, une décision que le coach respecte pleinement :
🎯 Miser sur la jeunesse pour construire l’avenir« Elles ont peur pour leur avenir, et c’est normal. [...] On les soutient par rapport à cette décision. »
Hughley Jr. insiste sur l’importance de préparer l’avenir en intégrant de jeunes talents, tout en restant compétitif dès cette édition :
« Notre objectif est de mettre les 12 meilleures joueuses sur le terrain. [...] On travaille pour l’Afrobasket tout en construisant le futur. »
Il cite en exemple la Nigériane Murjanatu Musa, qu’il a encadrée, et qui a fini par briller en WNBA et sur la scène africaine.
🏆 Un objectif clair : reconquérir le titre
Conscient de la domination actuelle du Nigeria, quadruple champion en titre, le sélectionneur se veut combatif :
« On va jouer tous les matchs à fond. [...] L’objectif, c’est de gagner la coupe, mais aussi de bâtir une équipe compétitive pour le futur. »
Le Sénégal, qui détient 11 titres continentaux, veut retrouver le sommet du basketball africain et s’appuyer sur un savant mélange d’expérience et de jeunesse pour y parvenir.