Un dossier à fort enjeu politique
Le différend entre les deux hommes remonte à 2023, lorsque Ousmane Sonko, alors maire de Ziguinchor et leader du parti Pastef, avait affirmé détenir un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) compromettant pour la gestion du programme Prodac, piloté par Mame Mbaye Niang.
Ces déclarations ont conduit à une plainte pour diffamation et à la condamnation de Sonko par la Cour d’appel de Dakar à six mois de prison avec sursis et 200 millions FCFA de dommages et intérêts, peine confirmée par la Chambre pénale de la Cour suprême. Cette condamnation a rendu Ousmane Sonko inéligible à l’élection présidentielle de 2024, poussant sa coalition à présenter Bassirou Diomaye Faye, devenu depuis président de la République.
Un recours pour vice de procédure et exception d’inconstitutionnalité
Les avocats de Sonko, au nombre de treize, avaient saisi la Cour suprême pour demander la cassation de la décision de la Cour d’appel du 8 mai. Ils invoquaient notamment des vices de procédure, comme l’absence de notification régulière de la citation à comparaître à leur client.
Ils avaient également soulevé une exception d’inconstitutionnalité, sollicitant le renvoi du dossier au Conseil constitutionnel, requête qui avait été rejetée par la Cour suprême. L’avocat général s’était pourtant prononcé en faveur de la cassation, position ignorée par le juge.
Une décision attendue le 1er juillet
Le 1er juillet 2025, la Cour suprême examinera le rabat d’arrêt déposé par la défense de Sonko. Cette procédure vise à contester une décision rendue en dernier ressort, dans l’espoir de rouvrir l’affaire ou d’obtenir un réexamen du dossier.
Mame Mbaye Niang, désormais à l’étranger depuis l’accession de Pastef au pouvoir, ne devrait pas être présent lors de cette nouvelle audience.
Ce dossier reste un symbole fort de la judiciarisation de la vie politique sénégalaise et de ses conséquences sur les trajectoires électorales.
Le différend entre les deux hommes remonte à 2023, lorsque Ousmane Sonko, alors maire de Ziguinchor et leader du parti Pastef, avait affirmé détenir un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) compromettant pour la gestion du programme Prodac, piloté par Mame Mbaye Niang.
Ces déclarations ont conduit à une plainte pour diffamation et à la condamnation de Sonko par la Cour d’appel de Dakar à six mois de prison avec sursis et 200 millions FCFA de dommages et intérêts, peine confirmée par la Chambre pénale de la Cour suprême. Cette condamnation a rendu Ousmane Sonko inéligible à l’élection présidentielle de 2024, poussant sa coalition à présenter Bassirou Diomaye Faye, devenu depuis président de la République.
Un recours pour vice de procédure et exception d’inconstitutionnalité
Les avocats de Sonko, au nombre de treize, avaient saisi la Cour suprême pour demander la cassation de la décision de la Cour d’appel du 8 mai. Ils invoquaient notamment des vices de procédure, comme l’absence de notification régulière de la citation à comparaître à leur client.
Ils avaient également soulevé une exception d’inconstitutionnalité, sollicitant le renvoi du dossier au Conseil constitutionnel, requête qui avait été rejetée par la Cour suprême. L’avocat général s’était pourtant prononcé en faveur de la cassation, position ignorée par le juge.
Une décision attendue le 1er juillet
Le 1er juillet 2025, la Cour suprême examinera le rabat d’arrêt déposé par la défense de Sonko. Cette procédure vise à contester une décision rendue en dernier ressort, dans l’espoir de rouvrir l’affaire ou d’obtenir un réexamen du dossier.
Mame Mbaye Niang, désormais à l’étranger depuis l’accession de Pastef au pouvoir, ne devrait pas être présent lors de cette nouvelle audience.
Ce dossier reste un symbole fort de la judiciarisation de la vie politique sénégalaise et de ses conséquences sur les trajectoires électorales.