Cet article concerne les avantages reçus pour propager des messages susceptibles de troubler l’ordre public. Or, la défense de Gadiaga dénonce une erreur d’interprétation grave.
Selon ses avocats, l’accusation s’appuie sur des transferts financiers liés à la fintech GSIE Technology, interprétés à tort comme un mécanisme occulte. En réalité, GSIE est un opérateur officiel de services bancaires mobiles. Le compte bancaire de Badara Gadiaga chez Acep utilise la plateforme GSIE pour transférer des fonds vers Orange Money. Il ne s’agirait que d’un prêt bancaire classique.
Les 9 millions CFA transférés entre mai et juin proviendraient intégralement d’un prêt validé auprès d’Acep, et non de financements occultes.
La défense s’inquiète surtout du risque de mandat de dépôt automatique, en vertu de l’article 139 du Code de procédure pénale, applicable aux délits visés par l’article 80. Elle y voit une tentative de manipulation judiciaire.
Enfin, les rumeurs relayant que « le compte Orange Money de Gadiaga va parler » relèveraient, selon ses avocats, de la pure intoxication destinée à salir son image.