Une traque minutieuse
La Division spéciale de la Cybersécurité (DSC), chargée de l’enquête sur les ramifications de l’empire numérique de Kocc, a suivi les moindres faits et gestes du suspect récemment rentré de France. Ses liens présumés avec Kocc ont rapidement éveillé les soupçons des enquêteurs. Voyant des signes clairs de tentative de fuite, ils ont mis en place une opération de surveillance discrète.
Une arrestation à l’aéroport
Ignorant qu’une interdiction de sortie du territoire avait été prononcée contre lui, El Hadj D. s’est présenté au hall des départs de l’AIBD. Il a été interpellé par les agents de la DSC avant même d’accéder à la zone d’enregistrement. Arrêté sans résistance, il a été conduit dans les locaux de la DSC pour être longuement interrogé.
Selon les informations rapportées par L’Observateur, son audition s’est poursuivie durant toute la journée du vendredi. Bien que le contenu de ses déclarations n’ait pas été dévoilé, il pourrait détenir des informations clés sur le réseau derrière les plateformes seneporno, babiporno et boydakar.
Une enquête qui s’intensifie
Cette arrestation confirme que l’affaire Kocc ne se limite pas à son administrateur principal. Les autorités poursuivent la traque d’éventuels complices, qu’ils soient techniques, logistiques ou financiers. Les extractions régulières de Kocc de sa cellule de Rebeuss vers les locaux de la DSC témoignent de la complexité du dossier, désormais entre les mains d’un juge d’instruction.
Les enquêteurs continuent de démêler les ramifications d’un système tentaculaire mêlant chantage, exploitation sexuelle, atteinte à la vie privée et blanchiment.