16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles : les ambassadrices et les agences onusiennes unies contre la violence numérique

La campagne mondiale des “16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles” a été officiellement lancée ce 25 novembre 2025 au Sénégal. À cette occasion, les femmes ambassadrices accréditées à Dakar ainsi que les représentantes des agences du Système des Nations Unies ont appelé à une mobilisation accrue pour éradiquer la violence numérique ciblant les femmes et les filles.


Rédigé par Kamalenba le Jeudi 27 Novembre 2025 à 01:16

Cette année, le thème retenu est :
« Tous UNiS pour mettre fin à la violence numérique à l’égard des femmes et des filles ».
La campagne se déroulera jusqu’au 10 décembre, date marquant la Journée internationale des droits humains.

La violence numérique : une menace invisible mais destructrice

Selon un communiqué officiel diffusé pour cette journée, la violence numérique – allant du harcèlement en ligne à la diffusion non consentie d’images intimes, en passant par la désinformation sexiste, les menaces et l’usurpation d’identité – constitue une “entrave majeure à l’égalité, au développement et à la paix sociale”.

Bien que ces violences se déroulent derrière des écrans, elles génèrent des conséquences réelles et profondes :

Traumatisme psychologique

Atteintes à la dignité et à la réputation

Insécurité numérique permanente

Auto-censure dans les espaces publics et professionnels

Ce phénomène limite considérablement la participation des femmes à la vie politique, médiatique, économique et civique.

Des chiffres alarmants

Les Nations Unies rappellent que :

60% des femmes connectées à travers le monde ont subi des abus ou agressions en ligne

90 à 95% des vidéos “deepfake” non consenties ciblent des femmes

Au Sénégal, les femmes influentes sur les réseaux et les jeunes sont les premières victimes

Vers une mobilisation collective

Les représentantes internationales insistent sur la nécessité de renforcer les réponses contre ce fléau :

Mise en œuvre et application rigoureuse des lois

Responsabilisation accrue des plateformes numériques

Accès facilité à la justice pour les survivantes

Développement de compétences en éducation numérique inclusive

Mobilisation des hommes et des garçons pour déconstruire les normes sociales sexistes

« La lutte contre la violence est une responsabilité collective », ont-elles déclaré, réaffirmant une solidarité totale avec les survivantes.

Elles appellent ainsi les institutions, les communautés et chaque citoyen à adopter une politique de tolérance zéro envers toute forme de violence numérique à l’égard des femmes.

📌 Un combat pour la dignité, la liberté et l’égalité — en ligne comme hors ligne.

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